Un jour, un film. 1940-2020 : la campagne de France et la résistance à l'honneur dans les films soutenus par la Direction des Patrimoines, de la Mémoire et des Archives (DPMA)
Tous les mardis
La France commémore cette année les quatre-vingts ans de l’invasion allemande. Cette tragédie, survenue après les huit mois de la « Drôle de guerre », a cependant coïncidé avec les premières initiatives de résistance, nées de l’appel du 18 juin du général de Gaulle.
- L’exode
Documentaire de 90 minutes, d’Emmanuelle Nobécourt et Olivier Wieviorka, produit par Cinétévé, 2020.
Imaginez un pays brutalement bouleversé par la guerre. Imaginez tout quitter pour échapper à la mort. Imaginez un peuple entier livré à lui-même. Imaginez la peur, la détresse, la faim. Le gouvernement a déserté. Il n’y a plus d’Etat, plus de banques, plus de médecins, ni police, ni pompiers. Il n’y a plus rien à manger, plus rien à vendre, il ne reste que la survie…Ce pays, c’est la France en 1940. Ce printemps-là, près de dix millions de personnes, se sont jetées sur les routes pour fuir l’armée allemande. Un déplacement de population qui a pris de telles proportions, qu’un seul mot s’est imposé pour le nommer : l’Exode.
- De Gaulle, premières batailles
Documentaire de 52 minutes, de Serge Tignères, produit par Siècle Productions, 2019.
Montcornet, petit village de l’Aisne, 17 mai 1940 à l’aube. Les chars de la 4ème division cuirassée, la 4ème DCR, montent à l’assaut. Ils sont commandés par un colonel de 49 ans : Charles de Gaulle !
Depuis ces années, ce jeune officier se bat en vain pour faire avances ses théories sur un emploi efficace des forces blindées, mais il se heurte à l’hostilité de tous, de ses chefs et des hommes politiques de son temps…
- Le maquis de l’Ain
Documentaire de 52 minutes, de Romain Clément et Yoann Peillex, produit par TV Presse et Cairn Films, 2019.
C’est l’un des maquis les plus actifs de la Seconde Guerre mondiale qui a causé le plus de pertes à la Wehrmacht, mais c’est aussi l’un des plus méconnus. Le Maquis de l’Ain et du Haut-Jura a pu démontrer toute sa force, grâce au courage de ses combattants, la complicité des habitants de l’Ain ainsi que sur le brio d’Henri Romans-Petit, son chef. Tout le département était organisé au service du maquis : création de zone propice aux parachutages et aux atterrissages clandestins, organisation de toute la logistique grâce à l’appui de paysans, de garagistes, détermination des zones de campements, direction de la « bataille du rail ». Ils se sont battus sans relâche malgré les rafles et les opérations militaires de la Wehrmacht qui tentait d’anéantir le maquis et toutes les personnes civiles susceptibles de les avoir soutenus.
La Direction des patrimoines, de la mémoire et des archives, au sein du Secrétariat général pour l'administration du ministère des Armées a mis en place des actions de soutien financier aux productions audiovisuelles (documentaires historiques). Elles traitent essentiellement des conflits contemporains du XXe siècle et permettent de valoriser le patrimoine du ministère ou participent au renforcement du lien armée-nation. Pendant ces trois dernières années, plus de cent productions audiovisuelles ont été soutenues. |
Publié le 4 août 2020