La Faculté de Droit de Paris et la guerre (1939-1945, Algérie, Indochine)

Enseignants et étudiants de la Faculté de Droit "Morts pour la France", disparus et rescapés au cours de la Seconde Guerre mondiale, la guerre d'Indochine et la guerre d'Algérie - préparation de la Cérémonie d'inauguration des plaques commémoratives

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l’Université de Paris (la Sorbonne) ne sut rester indifférente et entreprit de rendre hommage aux siens, morts pour la patrie. Elle demanda aux parents des tout jeunes défunts, par voie de presse, de signaler à la Faculté de Droit le décès de leur enfant afin de réaliser une plaque commémorative, toujours observable aujourd’hui.

Le présent inventaire constitue un matériau de référence destiné aux chercheurs qui s'intéressent à l’histoire de la Faculté de Droit de Paris, mais également à l’implication des étudiants en droit dans la guerre. Les dossiers les plus complets regroupent une fiche remplie par l’administration, une par les parents, une lettre des parents annonçant à l’université la mort de leur enfant, une invitation à l’enterrement, une photo et parfois des documents officiels annonçant le décès ainsi que la remise d’honneurs posthumes.

Cet inventaire comprend un ensemble contenant des dossiers relatifs à des enseignants et à des étudiants inscrits à la Faculté de Droit et des Sciences Économiques de l’Université de Paris, victimes de la Seconde Guerre mondiale, de la Guerre d’Algérie et de la Guerre d’Indochine, ainsi qu’un dossier « commémoration », relevant d'une thématique particulière, c’est-à-dire, la préparation de la cérémonie d'inauguration des plaques commémoratives du 10 novembre 1951. Il s'agit du seul dossier thématique de ce fonds.

Initialement, ce fonds était conservé dans le magasin d’archives de la présidence de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, en tant que local d’archivage intermédiaire. Il a été récupéré par le Service des archives en 2010 au moment du réaménagement des magasins du centre Panthéon (75005 Paris), avant le versement définitif aux Archives nationales.