Réduire les caractèresAugmenter les caractèresImprimer

Un jour, un film : l'artillerie au cinéma !

©Tous droits réservés

Tous les mardis

Aujourd’hui, dans la rubrique « un jour, un film », c’est une sélection de films centrée autour de l’artillerie qu’il vous est proposé de découvrir ! Le musée de l’Artillerie a mis en lien chacun de ces films avec un espace, des collections ou un objet du musée de Draguignan.

 

L’Artillerie dans les documentaires

Pour commencer, deux documentaires produits par l'armée de Terre sont à découvrir. Ils présentent les caractéristiques de l'artillerie au grand public mais aussi aux futurs engagés volontaires au sein de l'armée ; une démarche pédagogique à l'image de celle mise en place au sein du musée de l'Artillerie de Draguignan.

 

Pour continuer, deux documentaires sont mis en lien avec les espaces et collections du musée de l’Artillerie.

  • Apocalyspe : Verdun (Isabelle Clarke et Daniel Costelle, 2016) peut constituer une aide pédagogique au musée de l’Artillerie au niveau de l’espace « Première Guerre mondiale » avec le diorama de la vie en tranchée, le canon de 75 et les mortiers de type Crapouillots.
  • Les Canons géants de la Manche (André Annosse, 2017) peut être mis en relation avec l’espace dédié à la Seconde Guerre mondiale du musée.

 

L’artillerie dans les films

  • Austerlitz (Abel Gance, 1960) fait écho à l’espace du musée consacré à Napoléon « premier artilleur de France ». Il évoque la bataille de Wagram de 1809 avec sa « grande batterie », victoire éclatant de l’Empereur et fête de tradition des artilleurs. À Austerlitz préfigure ainsi la manœuvre interarmes qui rythmera le cours des combats à venir avec un rôle prédominant du feu. 
  • Les Canons de Navarone (Jack Lee Thompson, 1961) fait référence à l’artillerie lourde représentée notamment au sein du musée par une douille d’obus de Grosse Bertha, obusier lourd de siège de 420 mm. En France, c’est souvent sous ce nom qu’était désigné ce mystérieux canon utilisé pour le bombardement de Paris en 1918 (Pariser Kanonen). Par ailleurs, la maquette du canon Shwerer Gustav (« Lourd Gustav »), canon d’artillerie de très gros calibre monté sur voie ferrée et fabriqué en deux exemplaires pour l’armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale, souligne le rôle dissuasif  et psychologique de l’artillerie lourde à grande puissance.
  • Le Jour le plus long (Ken Annakin et Andrew Marton, 1962) est un grand classique du film de guerre. Il fait un parallèle avec les collections du musée consacrées à la Seconde Guerre mondiale et plus précisément les objets relatifs à l’armée américaine utilisés lors du Débarquement de Provence en août 1944.
  • Le Train (John Frankenheimer, 1964) permet d’évoquer la question de la sauvegarde du patrimoine artistique en temps de guerre et met en lumière le rôle de la Résistance dans ce domaine lors de la Seconde Guerre mondiale. Une vitrine du musée de l’Artillerie est dédiée à ce thème.
  • Waterloo (Sergueï Bondartchouk, 1970) est un film édifiant sur les effets de l’artillerie : boulets et balles fracassant les os et dévastant les chairs, boulets tranchant les rangs en tuant une dizaine d’hommes à la fois… Ce film peut être mis en relation avec le canon de Gribeauval présent au musée.
  • La chair et le sang (Paul Verhoeven, 1985) montre avec un souci d’exactitude louable, les mœurs du début du 16ème siècle avec épées, machines de guerre (proto-artillerie), viscères et bubons. L’artillerie utilisée dans les combats peut être mise en relation avec l’espace « Renaissance » du musée. Les guerres d’Italie seront en effet le laboratoire de l’artillerie de la Renaissance.
  • Diên Biên Phu (Pierre, Schoendoerffer, 1992) évoque, quant à lui, une bataille d’artillerie sanglante qui a mis fin au conflit en Indochine dans le cadre des guerres de décolonisation mentionnées dans le parcours du musée.
  • La chambre des officiers (François Dupeyron, 2001) traite des effets psychologiques et physiques des blessures et mutilations causées par les bombardements massifs de l’artillerie pendant la Grande Guerre.
  • Master and Commander : De l’autre côté du monde (Peter Weir, 2003) constitue un témoignage intéressant sur la Marine Royale et l’artillerie de marine. Il renvoie aux imposants canons de place et de marine du 19ème siècle, chargés de la surveillance du littoral français contre les envahisseurs, présentés dans le musée.

 

Publié le 9 juin


"Le Train" ©Tous droits réservés "Waterloo" ©Tous droits réservés "Diên Biên Phu" ©Tous droits réservés