Classification des cas de disparition
La disparition d'un militaire ou d'une personne civile peut découler de diverses circonstances qui ont été classées de la manière suivante :
Porté disparu
Il s'agit d'un militaire ou d'une personne civile ayant été enlevé (té"moignagnes et rapport) ou ayant disparu sans que l'on puisse avoir des éléments précis des circonstances menant à la disparition. Pour les militaires cependant, l'enlévement (puis la disparition) s'inscrit dans une opération militaire (opération, coup de main, embuscade, patrouille). Mais il se peut que le militaire soit aussi victime d'un acte terroriste impliquant ou non des civils.
Prisonnier
Chque fois que cela est possible, il sera indiqué si le militaire ou le civil, capturé par l'ennemi et dont il y a eu confirmation de la capture (soit par l'ennemi, soit par la Croix-rouge Internationale, soit par un courrier de l'intressé), est passé par un temps de "prison" avant de ne plus avoir des nouvelles de lui. En l'absence de confirmation de sa capture, il sera indiqué "présumé prisonnier".
Présumé disparu ou cas incertain
Le militaire ou le civil dont on n'a retrouvé ni la trace, ni le corps et pour lequel on ne possède que peu d'information concernant la disparition et l'état-civil sera dénommé présumé disparu ou cas incertain. Par ailleurs, le militaire ou le civil ayant choisi de passer à l'ALN ou au FLN et dont il n'y a plus aucune trace par la suite, ne peuvent apparaitre dans ces listes.
Déserteur (cas des militaires)
Le militaire n'ayant pas rejoint son unité (par exemple à l'issue d'une permission), jusqu'à ce que la preuve de sa non-désertion soit apportée par une enquête de la gendarmerie et éventuellement un jugement de non-lieu prononcé par la Justice militaire. Il devient alors un "présumé disparu".