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Dernier mois de l'exposition " France Allemagne(s) 1870-1871 " : focus sur les sièges de Paris

(c)Paris-Musée de l'Armée, Dist. RMN Grand Palais - Emilie Cambier

Paris – Musée de l'Armée, jusqu'au 30 juillet

L’exposition du musée de l’Armée France Allemagne(s) 1870-1871. La guerre, la Commune, les mémoires, fermera ses portes le 30 juillet pour laisser place à de nouvelles expositions temporaires fascinantes. Cela laisse un mois pour découvrir cette exposition originale, traitant de thématiques peu abordées telles que les sièges de Paris.

Après la victoire de Sedan, la nouvelle République française décide de poursuivre les combats. Moltke – chef de l’État-major prussien – porte alors son effort sur Paris, afin de faire tomber la capitale et de gagner la guerre. Du 20 septembre au 28 janvier, jusqu’à 400 000 soldats allemands assiègent la capitale. Protégés par les imposantes fortifications de Paris, 1 750 000 civils et 450 000 combattants attendent l’assaut ennemi… en vain, Moltke préférant vaincre par la faim plutôt qu’infliger à son armée de sanglants combats de rues. Les assiégés souffrent du rude hiver 1870-1871, des privations de charbon et de nourriture, mais espèrent le succès des armées françaises.
À partir du 5 janvier, Paris et sa banlieue subissent un intense bombardement : excédé par la résistance parisienne, l’État-major prussien veut contraindre la ville à la capitulation, sans succès.
Fin janvier 1871, la situation étant désespérée, la France négocie un armistice qui met fin à 132 jours de siège. La capitale est ravitaillée, et échappe à l’occupation allemande.

Après l’insurrection populaire du 18 mars 1871, le gouvernement français quitte Paris pour Versailles. Les combats débutent dès le 21 mars. Le 2 avril, l’armée française s’empare de Courbevoie, alors que les Fédérés échouent à prendre Versailles le 3. À partir du 30 avril, près de 400 pièces d’artillerie, installées au Mont-Valérien et sur les hauteurs de Saint-Cloud, Meudon et Châtillon, pilonnent les forts d’Issy et de Vanves, clés de la défense parisienne au sud-ouest, et les remparts de l’enceinte fortifiée. Cependant, les dommages s’étendent bien au-delà de ces objectifs, touchant les quartiers ouest de la ville. Le 21 mai, l’armée française pénètre dans Paris : c’est le début de la Semaine sanglante, qui voit la reconquête quartier par quartier de la capitale. Les combats s’achèvent le 28 mai par la prise des dernières barricades à Belleville.

Ainsi, le musée de l’Armée vous plonge jusqu’au 30 juillet seulement dans l’histoire de la France et de Paris.

 

France Allemagne(s) 1870-1871
Musée de l’Armée
Paris – Invalides, jusqu’au 30 juillet 2017
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