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Focus : quand les affaires d'espionnage sortent dans les médias. A découvrir avec l'exposition " Guerres secrètes "

Tais-toi (en français et en arabe) affiche française de propagande et de mise en garde contre l’espionnage civil. Seconde Guerre Mondiale. Anonyme. © Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC)

Paris - Musée de l'armée - Invalides, jusqu'au 29 janvier 2017

L’exposition Guerres secrètes au musée de l’Armée, présente les différents moyens par lesquels les affaires et opérations secrètes sont dévoilées au grand public, dont les médias (presse ou audiovisuel).

Ces affaires, ont généralement été révélées sur le vif quand l’opération a échoué, et des années plus tard dans les mémoires des intéressés.

Par exemple, l’opération Gold a été rendue publique le 25 avril 1956 à la Une du quotidien de la RDA Neues Deutschland. Cette opération, menée par la CIA et le MI6 pour espionner les communications des autorités soviétiques, a consisté dans la mise en place d’un tunnel creusé sous leur zone d’occupation à Berlin. En réalité, l’opération avait été révélée aux Soviétiques dès ses débuts en 1954 par l’espion George Blake, natif du Royaume Uni, mais travaillant pour l’URSS.  Ces derniers avaient décidé de ne pas agir immédiatement afin d’utiliser le tunnel pour transmettre des messages visant à désinformer la CIA et le MI6. La Une du quotidien britannique, The Daily Express du 30 juin 1961, portait sur le procès de George Blake, accusé d’espionnage.

Dans le même registre, l’exposition Guerres Secrètes met en lumière l’affaire des Cinq de Cambrige, révélée par l’hebdomadaire britannique The Observer, ou encore l’affaire Farewell, publiée à la une du quotidien français Le Monde
Le musée de l’Armée, est actuellement l’endroit de prédilection pour découvrir des affaires intrigantes.

Guerres secrètes
Musée de l’Armée – Invalides
Jusqu’au 29 janvier 2017, de 10h-17h
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Publié le 7 décembre 2016