Affichage détaillé (Musées et monuments)
École militaire
Journées Européennes du Patrimoine
SAMEDI 18 ET SAMEDI 19 SEPTEMBRE 2021
Visites :
- la chapelle Saint Louis (où Bonaparte a reçu le sacrément de la confirmation en 1785) et le prie-Dieu sur lequel Jean-Paul II s’est agenouillé (1981) ;
- le salon des maréchaux (qui vit notamment Napoléon Ier , la reine Victoria, Napoléon III) ;
- la bibliothèque patrimoniale (un fond de 80 000 documents du XVIe au XXe siècles et des manuscrits originaux) ;
- la rotonde Gabriel (la toute première chapelle bâtie pour les élèves dont l’architecture est en forme de croix grecque) ; - les écuries (80 chevaux) ;
- la sellerie (où l’on peut notamment voir la selle du maréchal Juin).
Expositions :
- « Les 270 ans de l’École militaire »
- « Bonaparte, cadet gentilhomme à l’École royale militaire »
- « Sur les pas de Napoléon »
Démonstrations :
- Reprises équestres
- le maréchal-ferrant
Et aussi… l’espace réservé aux éditeurs et associations (thématique histoire et patrimoine).
Des visites guidées sont proposées sur réservation
Repas possible au mess et dans les jardins de l'école
Horaires :
- samedi : 11h-18h
- dimanche : 11h-18h
Tarifs : Gratuit
Réservation obligatoire pour les visites guidées
Entrée sur présentation d'une pièce d'identité
Ce site est partiellement accessible aux personnes en situation de handicap
L'École militaire est un monument emblématique de la capitale.
L'emplacement occupé par l'École militaire forme un parallélogramme de 429m de longueur sur 243m de largeur. L’entrée du midi, place de Fontenoy, est fermée par une grille en fer ; l'autre, place Joffre, est ouverte sur le Champ-de-Mars. Deux vastes cours sont à traverser avant d'arriver au principal corps de bâtiment. Ce dernier est décoré de colonnes, et en son centre s'élève un avant-corps d'ordre corinthien dont les colonnes embrassent les deux étages : il est couronné d'un fronton et d'un attique, avec un dôme orné de sculptures. La façade du côté du Champ-de-Mars possède un avant-corps de colonnes corinthiennes semblables au précédent. Au centre se trouve un vestibule.
L'institution que l’édifice est destiné à accueillir, dont il garde le nom, remonte à Louis XV. En 1748, la guerre de Succession d'Autriche s'achève et pour la France, pourtant victorieuse, la guerre a mis en évidence le manque de préparation des régiments royaux. Le maréchal de Saxe, qui a combattu aux côtés des armées françaises, propose donc au roi Louis XV de fonder une école royale militaire.
Le préambule d’un édit du roi datant de janvier 1751, évoque la création de l'École militaire. Elle est destinée à former 500 jeunes gens, reçus en fonction des états militaires de leur père. Les aspirants sont ainsi divisés en huit classes : orphelin dont le père a été tué au service, enfant dont le père n’a pas été militaire mais dont les ancêtres l’ont été, enfants à la charge de leur mère et dont le père est mort au service… Le produit des droits sur les cartes à jouer, le bénéfice d'une loterie et les revenus de l'abbaye de Saint-Jean-de-Laon, sont les seules ressources financières qui servent à la construction de l’établissement. Elle est commencée en 1752, sous la direction de Gabriel, architecte du roi.
L’école est dissoute le 1er février 1776, et les élèves sont placés dans les régiments ou envoyés dans l’un des douze collèges militaires établis dans les provinces. Le 9 octobre 1787, l'École militaire est fermée et on y prévoit temporairement le transfert de l'Hôtel-Dieu. Finalement, les bâtiments sont laissés à l'abandon et font l’objet de pillages à la Révolution. L'édifice fait ensuite office de dépôt, puis de caserne, notamment pour la Garde impériale, sous les noms de caserne d’École militaire, caserne Impériale et caserne des Grenadiers. Au fur et à mesure de ses différentes affectations, il est agrandi, pour acquérir l'aspect qu'on lui connaît actuellement.
C'est seulement à la fin du XIXe siècle que l'École militaire est rendue à sa vocation première : l'enseignement. En 1878 est ouverte dans ses murs l’École supérieure de guerre. Puis, en 1911 s'installe le centre des hautes études militaires.
Actuellement, l’édifice est occupé par diverses organisations ministérielles et interministérielles dont, entre autres, le centre des hautes études militaires (CHEM) et l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN). Le bâtiment abrite également plusieurs services de l'administration centrale du ministère des Armées, notamment la délégation à l'information et à la communication de la défense (DICOD), le secrétariat général du Conseil supérieur de la fonction militaire (CSFM), ainsi que le groupement de soutien de la base de défense de Paris École militaire, chargé du soutien logistique de l'ensemble du site.
1 place Joffre75007Paris