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Images interdites de la Grande Guerre

© Images interdites de la Grande Guerre

Univ. Paris 1 - Centre Panthéon-Sorbonne, 1er-23 oct. 2014

Exposition

La Grande Guerre occupe une place particulière dans l’histoire de France. Elle a marqué et transformé la société française dans sa totalité. En cette période de commémorations nationales, inaugurée par le président de la République le 14 juillet 2014, il est nécessaire de se demander comment la mémoire de ce conflit interroge notre nation sur la construction de son identité.


Au moment où la Première Guerre mondiale fait partie des livres d’histoire et qu’il n’y a plus de témoins combattants, en quoi a-t-elle été un élément fondateur de la modernisation de la société ? de la modernisation de l’information ? Devant l’avalanche d’images que nous connaissons, la multiplicité des moyens de communication, rappelons-nous qu’entre 1914 et 1918 les Français savaient ce qui se passait sur le front, même si l’information qui leur parvenait était parfois tronquée, revisitée.


C’est cette notion d’information parcellaire que l’exposition « Images interdites de la Grande Guerre » vous propose de découvrir. Au-delà du « bourrage de crâne » ou de la « propagande », quelles informations n’étaient pas transmises au public ? Pour quelles raisons ? Cette exposition vous invite à regarder autrement un système d’information organisé par l’État.

 

Dates de l'exposition : 1er – 23 octobre 2014
Lieu : Centre Panthéon-Sorbonne – 12 place du Panthéon – 75005 Paris
Galerie Soufflot, entrée place du Panthéon, corridor de gauche, escalier M, 1er étage.
Horaires : Du lundi au vendredi – 8h – 20h – Samedi 8h – 13h.
Commissariat : Hélène Guillot – Xavier Sené.
Publication : Catalogue – Images interdites de la Grande Guerre.
Contact presse : Service communication SHD : 01 41 93 21 87 - Hélène Guillot (commissaire) 01.41.93.23.50
Contact itinérance : actions-culturelles@ecpad.fr

 

Autour de l’exposition


Catalogue (sortie en octobre 2014)
Pour chaque cliché, le catalogue propose une analyse rédigée par un historien ou un sémiologue, permettant aux lecteurs d’évaluer l’intérêt de l’image, les informations qu’elle découvre et ainsi de comprendre pourquoi elle est interdite. Une dernière partie de l’ouvrage revient sur les conditions de production des images officielles de l’armée. Elle propose une présentation des sources, des matériels de prise de vue, de la Section cinématographique de l’armée, homologue de la SPA pour les images animées ainsi que des soldats photographes les plus connus.


AUTEURS : François Albéra, Aldo battaglia, Annette Becker, Ariane Beauvillard, Françoise Bouron, Albane Brunel, Jean-François Chanet, Emmanuelle Cronier, Frédéric Chauvaud, Gilles Ferragu, Caroline Fieschi, Marjorie Gehrhardt, Benjamin Gilles, Véronique Goloubinoff, Hélène Guillot, Anne-Aurore Inquimbert, Thierry Lefebvre, Béatrice de Pastre, Isabelle Rabaud-Mazières, André Rauch, Jean-Louis Robert, Yves-Marie Rocher, David Sbrava, Anne Sigaud, Guillaume Soulez, Thomas Vaisset, Marguerite Vappereau, Marie-Catherine Villatoux, Xavier Sené.

 

Journée d'études « Images interdites de guerre », 15 octobre 2014

Salle 1 Centre Panthéon-Sorbonne, Escalier M, 1er étage

Cette journée d’étude rassemble des historiens autour de la question de la censure de l'image depuis la guerre de 1870 jusqu’à la guerre Iran/Irak dans les années quatre-vingt. Positionnant l'usage de l'image pendant la Grande Guerre comme une conséquence ou/et un référentiel par rapport à la guerre de 1870, la Seconde Guerre mondiale, les guerres de décolonisation, ou les conflits contemporains en Orient. Quelles sont les différences, les similitudes, les évolutions notoires ?
INTRODUCTION : Béatrice de Pastre (CNC).
INTERVENANTS : Jean-François Chanet (SHD), Fabrice Virgili (IRICE/Université Paris 1), Serge Viallet (ISOR/CRH XIXe sc. (Paris 1-Paris 4), Delphine Robic-Diaz (Université Paul Valéry Montpellier 3), Sébastien Denis (Université de Picardie Jules Verne) et Agnès Devictor (Université Paris 1).
CONCLUSION : Myriam Tsikounas (responsable de l'équipe ISOR/CRH.