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Le 35e Régiment d’artillerie est créé à Vannes en 1873. Équipé de canon de 90 mm de Bange, il compte alors 817 hommes et 435 chevaux. En 1881 il participe à une opération en Tunisie, qui y impose le protectorat français. De 1903 à 1905 il fut commandé par un des plus illustres chefs militaires : le colonel Foch. Doté de canon de 75mm, le 35e Régiment d'artillerie participe de 1914 à 1918 à la première guerre mondiale, et s’y illustre particulièrement. En 1939 il entre dans le drôle de guerre toujours hippomobile et équipé du canon de 75 mm modèle 97. En mai 1940 il est à Dunkerque où, pendant de rudes combats, il est anéanti. Recrée le 1er novembre 1940 sous forme mixte auto et hippomobile, il est implanté à Périgueux. Au mois de novembre 1942, les débarquements alliés en Afrique du Nord provoquent la dissolution de l’Armée d’Armistice. Affecté à Tarbes fin 1946 le Régiment recréé reçoit officiellement la dénomination de 35e RALP et le Colonel Mengus en est le premier chef de corps. De 1953 à 1955, le régiment est présent en Indochine et notamment à Dien-Bien-Phu. Au début des années 50, il adopte l’obusier de 105 mm HM2 que l’on trouvera en service jusqu’en 1997. Ce n’est qu’en 1958 que les artilleurs parachutistes prendront le béret amarante des paras, qu’ils ne quitteront plus désormais. A la fin de la guerre d'Algérie, le Régiment est affecté à Verdun et fin 1962 il rejoint Tarbes et le quartier Soult. Le 1er juin 1971, le 35e Régiment d’artillerie interarmes est créé, il rejoint Auch au Quartier Espagne et conserve l’Etendard du 35e RA. Le 10 juillet 1975, le 35e RA rejoint sa garnison de Tarbes et en 1976, il retrouve son appellation de RAP.

À Tarbes depuis cette date, il participe à toutes les interventions et à toutes les missions données aux parachutistes : Guyane, Gabon, Nouvelle Calédonie, Mayotte, Réunion, Djibouti, RCA, Tchad, Liban, Daguet, Rwanda, Balkans, RCI, RDC, Levant, Emirat Arabe Unis, Afghanistan, Mali, Niger, Mauritanie, Irak.