La base s’appuie sur trois fonds différents conservés par le Service Historique de la Défense :

a  -  Le bureau Résistance, chargé de la validation des services militaires dans la Résistance (sous-série GR 16 P conservée à Vincennes) ;

b -  Le ministère des Anciens combattants et victimes de guerre, responsable de la délivrance des titres de déportés et internés de la Résistance (sous-série AC 21 P conservée à Caen);

c - La direction générale des études et recherches, service de renseignement dont une des missions était, après la Seconde Guerre mondiale, de reconstituer l’ordre de bataille de la Résistance (sous-série GR 28 P 4 conservée à Vincennes).

Ce corpus n’a pas pour objet de dresser une liste de tous les résistants. En effet, il contient l’ensemble des dossiers ouverts par les services, y compris ceux des individus qui, après examen, n’ont pas été reconnus ou homologués pour faits de Résistance.  De plus, de nombreuses personnes ne se sont jamais fait connaître après la guerre et n'ont pas obtenu la reconnaissance et l'homologation de leur service.

Ce nouvel outil de travail intéressera aussi bien les généalogistes que les simples curieux qui cherchent à identifier un ou des individus ayant servi dans la Résistance. La base permet de croiser les données en interrogeant plusieurs champs documentaires à la fois. Par exemple, une recherche portant sur les individus nés après 1935 aboutit à une liste d’une vingtaine de noms d’enfants de moins de 10 ans !

Pendant la guerre d’Algérie (1954–1962), les photographes du Service cinématographique des armées (SCA) ont produit des milliers de clichés, souvent diffusés dans la presse de l’époque et aujourd’hui largement reproduits dans les livres d’histoire. Des soldats possédant un appareil photographique ont également fixé dans une pratique amateur ce que fut leur expérience du conflit. Les témoignages de quatre d’entre eux, Marc Flament, Arthur Smet, Claude Roudeau et Dominique Mestrallet, engagés ou appelé pour le dernier, donnent à voir, parfois de manière inédite, les opérations militaires, la vie quotidienne dans les grandes métropoles du Nord, mais aussi en Kabylie, dans l’Oranais ou sur les Hauts-Plateaux. Présentées et commentées dans l’ouvrage Regards sur l’Algérie, ces remarquables photographies permettent d’appréhender différemment la guerre d’Algérie.

Le ministère de la Défense mène une politique éditoriale active qui poursuit un triple objectif : valoriser les fonds d'archives, les collections des musées et des bibliothèques, le patrimoine mobilier et immobilier du ministère ; soutenir la recherche en histoire militaire et accompagner l'actualité commémorative.

En savoir plus : Editions GallimardEn savoir plus : le fonds photographique sur l'Algérie

 Publié le 04/11/2016

Ce rendez-vous incontournable rassemble chaque année environ 300 décideurs internationaux et plus de 2 000 professionnels de l'audiovisuel. Depuis plus de huit ans, la DPMA participe à ce marché professionnel, afin de pouvoir mettre en valeur son patrimoine audiovisuel et de mieux faire connaître les actions de soutien financier aux productions audiovisuelles qu'elle mène dans le cadre de sa politique culturelle et sa politique de mémoire. Producteurs, réalisateurs, directeurs de programme des chaînes de télévision, représentants du CNC, ou encore décideurs d'institutions viennent à sa rencontre. Cet événement représente l'occasion d'échanger sur les productions audiovisuelles à caractère historique et notamment celles qui contribuent au renforcement du lien armée-nation.

La DPMA oeuvre parallèlement à l'ouverture de nouvelles perspectives pour la médiation numérique, en participant au Parcours interactif d'expériences immersives et innovantes (PiXii) au sein du Sunny Side of the Doc depuis sa création il y a 3 ans. Ainsi, la DPMA accompagne les musées Défense (musée de l'armée, musée de l'air et de l'espace, musée national de la marine) et le Service historique de la Défense dans la mise en relation avec les producteurs de contenu et les entreprises innovantes. Le PiXii, véritable accélérateur pour le développement d'installations numériques et d'innovations, vise à améliorer l'expérience des musées et devient le point de rencontre des cultures digitales et créatives. C'est donc une synergie parfaite qui se crée entre le Sunny Side of the Doc, PiXii, et la politique culturelle et de mémoire de la DPMA.

Sunny Side of the Doc / PiXii festival

Du 24 au 27 juin 2019

La Rochelle

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Publié le 21 juin 2019

Le 19^e volume, intitulé Dispersion, est interprété par Steven Vanhauwaert sur un piano Steinway. Il y parcourt les voies s’éloignant du romantisme du tchèque Schulhoff, de l’italien Casella, et de l’allemand Hindemith, mais aussi une sonate inédite du Belge Moulaert qui ignore l’agitation du conflit, tandis que Vierne nous plonge au plus profond d’un drame humain où la guerre se confond avec la douleur personnelle.

Cette collection, dédiée à l’anthropologie musicale de la Grande Guerre, s’engage à la parution d’une trentaine d‘albums jusqu’en juin 2018 avec comme perpétuelle motivation de prouver qu’une conviction esthétique peut résister aux tumultes de la guerre.

Collection Les Musiciens & la Grande Guerre
CD19 : Dispersion – Steven Vanhauwaert
Voir la collection 

Cet objet au nom assez explicite a été créé vers 1960, pour la Guerre froide. A cette époque, l’attention des services se recentre sur l’espionnage. Il s’agit en effet de détecter les éventuels préparatifs de guerre de part et d’autre du rideau de fer. Des armes spéciales silencieuses ou dissimulées sont alors utilisées jusqu’au début des années 1960, et disparaissent progressivement pour faire place aux appareils photo et enregistreurs.

L’arme dissimulée est ici un pistolet intégré à un coup de calibre 6 mm, de fabrication britannique en acier, or et argent.
Cet objet pose également la question de son propriétaire ; à priori une femme. Elle devait avoir la nécessité d’un objet discret, raffiné et efficace pour mener des missions à caractère offensif ou défensif, anticipant un certain rapprochement de la cible compte tenu de la portée du calibre.

Rendez-vous à l’exposition Guerres Secrètes pour découvrir encore plus d’objets chargés de mystères.

Guerres secrètes
Musée de l’Armée – Invalides
Jusqu’au 29 janvier 2017
10h-18h (jusqu’au 31 octobre) et 10h-17h (à compter du 1er novembre)En savoir plus 

S’élever dans les airs aux côtés "d’As des As" et découvrir la Grande Guerre vue du ciel, au plus près des hommes, c’est la proposition de ce film qui relève ainsi l’épopée aéronautique militaire de la Première Guerre mondiale. De 1914 à 1918, l’Histoire s’écrit en filigrane du récit des missions de combat vécues par cinq pilotes : Manfred von Richthofen, dit le Baron Rouge, Ernst Udet, Georges Guynemer, René Fonck et Edward Mannock.

Ce docu-fiction s’appuie sur les témoignages des protagonistes et propose, à l’aide de reconstitutions 3D et de fictions dialoguées, de comprendre comment ces pilotes sont devenus des stars internationales. Elle nous offre de partager à leurs côtés l’intensité des plus grandes batailles aériennes de 1914 à 1918, dont la terrible bataille de Verdun. Allemands, Français, Anglais, Canadiens, qui étaient ces pilotes ? Des fous, des inconscients, des chevaliers ou des spécialistes passionnés ?

La Direction des patrimoines, de la mémoire et des archives soutient les productions audiovisuelles qui traitent essentiellement des conflits contemporains du XXe siècle, et permettent de valoriser le patrimoine ou de renforcer le lien armée-nation. Pendant ces trois dernières années, plus de cent productions audiovisuelles ont ainsi été soutenues.

 
Diffusion télé du docu-fiction "La guerre des As"
Samedi 10 novembre 2018 à 20h50
Sur Arte, [2x52mn]
Ce programme est adapté à tous publics.

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Publié le 7 novembre 2018

Raconté par la comédienne Céline Salette, le documentaire « La guerre de tous les français » livre un récit inédit du déroulement de la Grande Guerre, nourri de nombreuses archives. Les Français viennent de vivre une guerre totale, une guerre d'usure, effroyable. Mais cette guerre ne s'est pas gagnée seulement sur le front. C'est le pays tout entier qui a permis la victoire. À l'arrière, on mobilise les ressources, les bras et la volonté. Ouvrières, infirmières, médecins, femmes dans les champs, ingénieurs, maires et enfants... Une armée de sans grades, d'obscurs et d'anonymes qui, partout dans l'Hexagone, en ville ou dans les campagnes, participe à l'effort de guerre et mène la nation à la victoire. Tous unis dans un élan de solidarité collective. Une histoire à découvrir.

Prolongez ensuite votre soirée en regardant le documentaire intitulé « Les oubliés de la victoire, l’odyssée des soldats d’Orient ».  Le film raconte l’odyssée oubliée de ces poilus au travers des lettres, journaux et carnets de 5 de ces soldats : leur chef, le général Franchet d’Espèrey, les sous-officiers Raymond Escholier et Jean-Louis Beaufils et deux simples soldats,  Jean Cros et René Fouassier. Il est entièrement composé d’archives, en grande partie inédites, qui dévoilent un pan inconnu de la Première guerre mondiale.

La Direction des patrimoines, de la mémoire et des archives soutient les productions audiovisuelles qui traitent essentiellement des conflits contemporains du XX^e siècle, et permettent de valoriser le patrimoine ou de renforcer le lien armée-nation. Pendant ces trois dernières années, plus de cent productions audiovisuelles ont ainsi été soutenues.

Soirée spéciale commémoration du centenaire de l’Armistice
Mercredi 7 novembre 2018 sur France 3
21h00 : « La guerre de tous les français » (1h35)
22h35 : « Les oubliés de la victoire, l’odyssée des soldats d’Orient » (55mn)

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Publié le 5 novembre 2018

Publié le 31 octobre 2018

Deuxième acteur culturel de l’Etat après le ministère de la Culture et de la communication, le ministère des Armées conserve un vaste patrimoine culturel (archives, collections des musées, bibliothèques, patrimoine monumental et mobilier, formations musicales militaires) qu’il entretient et valorise afin de permettre au plus grand nombre d’y avoir accès et, à travers lui, de mieux faire comprendre les enjeux passés, présents et à venir de l’institution militaire.

Au sein de la Direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA), la délégation des patrimoines culturels (DPC) est chargée de la politique culturelle du ministère. Elle met en réseau les différents acteurs et assure la politique d’animation et de valorisation de l’ensemble de ces patrimoines.

« Quelle politique culturelle pour les armées ? »
Vidéo en ligne sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=LXmJH0Mg3Cc
Ou cliquer sur le lien suivant

Publié le 29 octobre 2018

Les deux commissaires de l’exposition, Gilles Aubagnac et Clémence Raynaud, proposent un renouveau dans la manière d’approcher la bataille aérienne. Etudiée jusqu’ici d’un point de vue aéronautique et militaire, l’exposition cherche aujourd’hui à diversifier les angles d’approche de la bataille : technique, industriel, culturel, sociétal, anthropologique, etc., permettant la mise en lumière de ses multiples dimensions.

Par exemple, les moyens considérables mobilisés par l’armée allemande ont précipité le progrès industriel français avec le premier chasseur français produit en masse. Aussi, en explorant différentes formes de propagande, l’exposition met en évidence le retentissement médiatique de ce nouveau type de guerre.

Le musée propose des visites guidées pour découvrir les 170 documents et objets composant l’exposition qui marque en beauté la fin de la saison 2016 du musée de l’Air et de l’Espace.

Verdun, La Guerre Aérienne
Musée de l’Air et de l’Espace Aéroport de Paris-Le Bourget
Du 15 octobre 2016 au 29 janvier 2017
Du mardi au dimanche, 10h-17h
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Partez à la rencontre des 34 auteurs de l’ouvrage et découvrez toutes les facettes de ce chef-d’œuvre de l’architecture classique française voulu par Louis XIV pour soigner les soldats meurtris de ses guerres et affirmer la gloire de son règne.

Le musée de l’Armée et les éditions La Nuée Bleue coéditent cet ouvrage qui a pour ambition de faire découvrir au lecteur l’histoire du monument et de ses décors, mais aussi de ses usages et de ses habitants.

Soirée de dédicace de l’ouvrage « Saint-Louis des Invalides, la cathédrale des armées françaises »
Mercredi 5 décembre 2018 – 18h30 à 20h30
Cathédrale Saint-Louis des Invalides
129 rue de Grenelle – 75007 Paris

Présentation de l'ouvrage
Inscription par mail avant le 3 décembre 2018 à l’adresse suivante : invitation@musee-armee.fr

Publié le 27 novembre 2018

Expositions

Colloques

Cycle de conférences du Jeudi à 18h30
Thématique 2018-2019 : Combattre

Informations Pratiques:

Publié le 25 octobre 2018

Pour la première fois, une exposition aborde le sujet des guerres secrètes à travers leurs enjeux, leurs mécanismes, leurs moyens ainsi que les hommes et les femmes qui en sont les acteurs. La France y constitue le fil directeur, mais la Grande-Bretagne, l’Allemagne, les Etats-Unis et l’Union soviétique y sont également représentés, notamment grâce aux prêts de grandes institutions nationales et privées allemandes et britanniques.

Si la réalité des moyens et mécanismes des guerres secrètes y est expliquée à travers plus de 400 objets, le parcours n’oublie pas d’effectuer un parallèle avec la fiction grâce à des postes multimédias.

Lors de la visite, il sera alors possible de découvrir des objets insolites tels que le « passeport d'un agent tchécoslovaque opérant sous identité fictive en se faisant passer pour une religieuse », mais aussi d’écouter un grand nombre d’interviews d’anciens premiers ministres, d’anciens directeurs du renseignement militaire, ou encore de Jean-François Halin, scénariste de la série cinématographique OSS 117 !

Ayez la curiosité de découvrir Guerres secrètes !

Guerres secrètes
Musée de l’Armée – Invalides
Du 12 octobre 2016 au 29 janvier 2017
10h-18h (jusqu’au 31 octobre) et 10h-17h (à compter du 1er novembre)
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« Il s’agit bien sûr de révéler ce qui n’est pas vu, de raviver la mémoire des instants passés à partir de la confrontation de ces traces laissées. Cette transition d’un temps vers l’autre sollicite l’imagination et s’inscrit dans un cycle de devoir mémoriel » (G. Caffiery).

Galerie photographique en noir et blanc, ces clichés illustrent le contenu des messages emportés par les pigeons voyageurs (colombogrammes) de la Grande Guerre.

Ces colombogrammes placés dans leurs contextes (rapport secret, journal de marche et opérations, etc…) participent à la fabrication de véritables récits et sont mis en rapport avec des photographies prises essentiellement sur les lieux mêmes de leur rédaction.

Dimension humaine et tension dramatique de l’Histoire sont restituées grâce à ces clichés.

"Témoins de la Grande Guerre"
Du 05/10/18 au 15/09/19
Musée des transmissions
6, avenue de la Boulais, 35510 Cesson-sévigné

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Publié le 22 octobre 2018
 
 

Créée par Louis XIV, abritant le tombeau de Napoléon, utilisée sans discontinuer par la République, siège du diocèse aux Armées, la cathédrale Saint-Louis des Invalides et son Dôme sont le symbole vivant de la continuité de l'histoire de France.

Son architecture classique, signée Hardouin-Mansart, le prestige séculaire de sa cour d'honneur, témoin des plus grands événements d'union nationale, les trophées et monuments funéraires qui habitent le lieu, le nombre de cérémonies civiles et religieuses qui s'y déroulent tout au long de l'année, font de " l'église des Soldats " un trésor vivant du patrimoine français au cœur de Paris.

Réalisé avec le musée de l'Armée, gestionnaire de l'édifice, et le diocèse aux Armées, cet ouvrage offre la première synthèse globale sur l'édifice, sa description exhaustive, et la vie qui s'y est déroulée, jusqu'aux événements les plus récents.
Les meilleurs auteurs spécialistes ont été mobilisés, et un reportage photographique inédit réalisé.

"Saint-Louis des Invalides, la cathédrale des armées françaises"
Ouvrage coédité par le musée de l’Armée et les éditions La Nuée Bleue, dans la collection "La grâce d’une cathédrale".
Sous la direction de Monseigneur Antoine de Romanet de Beaune, évêque aux Armées françaises et du général Alexandre d’Andoque de Sériège, directeur du musée de l’Armée.
480 pages, 400 illustrations
Grand format
Broché avec toile sous jaquette
ISBN : 978-2-8099-1624-9

Visiter la cathédrale Saint-Louis des Invalides. Ouverte tous les jours de 10h à 19h.

Publié le 22 octobre 2018

Des déserts de l’afrique subsaharienne aux forêts tropicales de la péninsule indochinoise, les uniformes des troupes coloniales, et notamment de la Légion étrangère, ont dû s’adapter à ces nouvelles conditions climatiques. La fascination progressive qu’ont exercées l’exploration et la colonisation de ces confins du monde dans l’imaginaire occidental a profondément influencé la mode civile.

Situé à Marseille, au coeur d’un vaste parc, le château Borely a réouvert ses portes au public en juin 2013 après quatre ans de rénovation. Il abrite désormais le nouveau musée des Arts décoratifs de la faïence et de la Mode et présente une sélection de deux mille cinq-cents oeuvres : mobilier, céramiques, verres, tapisseries, objets d’art, objets exotiques rares, design et collections de mode, du XVIIIe siècle à nos jours. Ces collections, issues de différents fonds – Borély, Cantini, musées de la Faïence et de la Mode – sont réunies sur près de 1600 m2 d’exposition et présentées au cœur d’une muséographie contemporaine.

Le musée de la Légion étrangère est quant à lui l’unique musée d’histoire militaire de la région marseillaise. Créé en 1892 à Sidi-Bel-Abbès et installé à Aubagne depuis 1966 suite à l’arrivé du 1er Régiment étranger sur territoire, il constitue une vitrine permettant de découvrir l’histoire de cette troupe auréolée de gloire et de mystères, et les hommes qui la composent.

« Mission Mode » est le fruit de la collaboration entre ces deux institutions prestigieuses, qui partagent la même volonté d’offrir des expositions temporaires riches et variées.

Pour rehausser cette exposition, des nombreux créateurs ont répondu à l’appel et accepté de prêter des looks pour cet événement. (Maison Bensimon, Maison Chanel, Maison Chloé, Maison Christian Dior, Maison Courrèges, Maison Hermès, Maison Jean-Paul Gaultier, Maison Kenzo, Maison Louis Vuitton, Maison Max Mara, Maison Mugler, Maison Sonia Rykiel, Palais Galliera, musée de la Mode de la ville de Paris, Maison Méditerranéenne des Métiers de la Mode (MMMM) Marseille, Collection Didier Ludot Paris, Collection Jean-Charles de Castelbajac.)

Site Internet de l'exposition

Les données relatives aux armements ont été enrichies de liens et de références complémentaires tandis que les tables alphabétiques des rôles d’équipages, toujours plus nombreuses, sont mises à disposition des chercheurs.

Les inventaires des archives du port de Lorient, conservées au Service historique de la Défense à Lorient, ont été complétés. Pour la sous-série 2P (bureau des classes du département de Port-Louis puis Lorient), des tables ont été ajoutées. Pour la sous-série 1P (fonds de la Compagnie perpétuelle des Indes orientales), les derniers cartons relatifs à la correspondance ainsi que les pièces relatives aux vaisseaux et aux équipages sont désormais décrits.

Enfin, dans le prolongement de ces nouveautés,  les amoureux de la Compagnie des Indes pourront assister à Lorient, le mardi 13 novembre 2018, à la conférence donnée par le responsable de la Compagnie des Indes sur Mémoire des Hommes,  Jean-Michel André. Le sujet en est :  « Les marins de la Compagnie des Indes au 18^e siècle. Faire une recherche au SHD Lorient ». Les mardis en bonne Compagnie, à 18h30 à l'Espace Courbet - 81 rue Amiral Courbet – Lorient. Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Pour sa première participation à la Nuit Blanche, le musée de l’Armée a ouvert ses portes, de 19h à 1h du matin. Admirant le Dôme des Invalides et le tombeau de Napoléon I^er, 6 646 visiteurs ont déambulé dans la cour d’honneur illuminée pour l’occasion.

Ils ont pu également assister à une série de concerts de Waed Bouhassoun, chanteuse syrienne accompagnée des musiciens réfugiés de l’orchestre Orpheus XXI.

Le projet musical initié par le grand gambiste catalan Jordi Savall a pour objectif de constituer un orchestre réunissant des musiciens professionnels réfugiés, afin de favoriser leur intégration en Europe et de permettre la transmission et le rayonnement des différentes facettes de leur propre culture. Cette belle et généreuse initiative est née en avril 2016, lors d’un concert improvisé dans la "jungle de Calais" d’ où son intitulé : "Orpheus XXI, musique pour la vie et la dignité".

La voix  fit ainsi écho à l’exposition "À l’Est la guerre sans fin, 1918-1923", présentée au musée de l’Armée du 5 octobre 2018 au 20 janvier 2019, qui aborde la question des déplacements de population à la suite de la Première Guerre mondiale.

A l'Est la guerre sans fin, 1918-1923
Du 05/10/18 au 20/01/19
Musée de l'Armée
129 rue de Grenelle, 75007 Paris

En savoir plus sur la Nuit Blanche au musée de l'Armée

Publié le 12 octobre 2018

Accessible en français et en allemand, il permet également de suivre les préparatifs et les événements culturels et commémoratifs organisés à l'occasion du centenaire de la bataille.

Dans la cadre d’un partenariat initié depuis huit ans entre la Direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA) et le Festival International du Film d’Histoire de Pessac (Gironde), la DPMA et l’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD) proposent le mercredi 21 novembre 2018 une programmation spéciale.

Programme de la journée spéciale Défense. Deux films documentaires historiques et une séance de projection consacrée aux images d’archives :

En compétition :

Le Festival international du Film d’Histoire de Pessac représente l’événement incontournable permettant de découvrir les productions audiovisuelles soutenues par le ministère des armées.
La DPMA soutient les productions audiovisuelles qui traitent essentiellement des conflits contemporains du XX^e siècle, et permettent de valoriser le patrimoine ou de renforcer le lien armée-nation. Pendant ces trois dernières années, plus de cent productions audiovisuelles ont ainsi été soutenues.

29^e Festival International du Film d’Histoire de Pessac
Du 19 au 26 novembre 2018
En savoir plus

Publié le 14 novembre 2018

L’exposition définit ce qu’est un armistice, en distinguant cette notion d’un traité de paix ou d’une capitulation. Alors même que la date du 11 novembre 1918 a été perçue par les contemporains et est encore considérée aujourd’hui comme la fin de la guerre, l’événement ne constitue stricto sensu qu’une trêve. Néanmoins, pour s’assurer que l’Allemagne n’ait pas les moyens de reprendre les armes, les Alliés ont imposé de nombreuses clauses qui dépassent les questions militaires et qui préfigurent les débats de la conférence de la paix.

Le visiteur découvrira une sélection de documents originaux issus des fonds d’archives et des collections de la bibliothèque du SHD et des reproductions de documents de l’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD). Quelques documents originaux prêtés par d’autres institutions partenaires sont également présentés.

L’exposition est accompagnée d’un album d’environ 60 pages, composé des textes de l’exposition et de reproductions d’une soixantaine de documents originaux présentés sous vitrine.

Exposition "L’Armistice, 11 novembre 1918. Un document, une histoire"
Du 22 octobre 2018 au 22 janvier 2019 - Château de Vincennes - Pavillon du roi
Ouverture exceptionnelle le 11 novembre de 13h00 à 17h00 avec des visites guidées à 14h00 et 15h30
En savoir plus

Publié le 12 octobre 2018

Longtemps a prévalu, dans l’historiographie, une lecture des temps modernes et contemporains selon laquelle, à partir de 1650, aurait émergé une guerre réglée et régulée, remplaçant les temps de violence paroxystique et absolue des guerres de religion, avant que les guerres de la Révolution amorcent un processus de totalisation, trouvant son achèvement et sa réalisation dans les deux guerres mondiales. Or, l’étude de la fin des combats permet de repenser ce schéma, en postulant que la guerre laisse souvent une place à la négociation, même localisée, ponctuelle et limitée, même lorsque la violence semble paroxystique et illimitée, et motivée par des considérations d’ordre idéologique, culturel, anthropologique.

L’objectif de ce colloque est d’interroger les catégories traditionnelles de conflit –«  guerre régulée, guerre d’anéantissement, guerre « totale » à l’aune d’une économie de l’arrêt des combats, pensée au plus près du champ de bataille.

Ce colloque est organisé autour des axes suivants :

• les acteurs (civils et militaires) et le processus de prise de décision de cesser (ou non) le combat
• les rites et les négociations
• l’arrêt du combat, ses transgressions et ses violences

Rattaché à la Direction des patrimoines, de la mémoire et des archives, le Service historique de la Défense a pour mission d’entretenir le lien avec le monde de la recherche historique et d’assurer la cohérence de la recherche historique au sein du ministère des armées.

Colloque international "Cessez-le-feu, cesser les combats ?"
Mardi 27 et mercredi 28 novembre 2018
Service historique de la Défense
Château de Vincennes – Pavillon de la Reine
Entrée libre sur inscription : maryvonne.cattoni@intradef.gouv.fr

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Publié le 12 octobre 2018

"La guerre était finie… Mais elle n’était pas finie ! Seulement, nous ne le savions pas." Stefan Zweig. 11 novembre 1918. Le monde sort du plus terrible conflit jamais connu. Alors que les dirigeants des pays vainqueurs bâtissent un nouvel ordre planétaire, les peuples traumatisés s’efforcent de revivre. Dans les années suivant la guerre, les empires russe, allemand, austro-hongrois et ottoman éclatent, les monnaies s’affolent, les peuples fuient la misère. Sans tarder, la haine, la peur et la rancœur resurgissent des profondeurs des sociétés et conduisent le monde au bord d’une nouvelle Apocalypse.

La Direction des patrimoines, de la mémoire et des archives soutient les productions audiovisuelles qui traitent essentiellement des conflits contemporains du XX^e siècle, et permettent de valoriser le patrimoine ou de renforcer le lien armée-nation. Pendant ces trois dernières années, plus de cent productions audiovisuelles ont ainsi été soutenues.

Soirée spéciale commémoration du centenaire de l’Armistice
"Apocalypse, la paix impossible", [2x45mn]
Dimanche 11 novembre 2018 sur France 2, à 21hEn savoir plus

Publié le 9 novembre 2018

Après avoir parcouru un grand nombre de fleuves et océans pour mener à bien ses missions d'hydrographe, Maurice Rollet de l'Isle a assuré la direction du Service des Marées de 1902 à 1920. Il refondit tous les tableaux de concordance permettant de prédire les marées des ports de France à partir du calcul de la marée à Brest. Sa production scientifique et technique est importante.

Ce fonds contient des manuscrits rédigés par Maurice Rollet de l’Isle, ingénieur hydrographe de la Marine , durant près de 12 années (1881-1894) de service en mer et aux colonies. Ses carnets de voyage sont particulièrement bien documentés et richement illustrés de dessins, d’aquarelles, de gouaches et même de photographies qui constituent aujourd’hui de précieux témoignages inédits sur les sociétés coloniales et indigènes rencontrées.

La 8^ème édition est d’ores et déjà lancée : les participants peuvent participer jusqu’au 1^er décembre 2018. Le jury délibérera le 14 décembre 2018 et la remise de prix aura lieu le 23 janvier 2019 à 12 heures, aux Docks - Cité de la mode et du design, dans le cadre du SITEM, salon professionnel international des musées, lieux de culture et de tourisme.
Un prix distinguera des films faits par des jeunes. Son premier prix est de 1000€, les deux suivants de 500€ chacun. Le lauréat du Grand prix du jury musées (em)portables remporte 1000€, les deux meilleurs suivants 500€ chacun.

Une occasion de découvrir autrement les 16 musées du ministère répartis sur l’ensemble du territoire métropolitain et de faire partager le diversité patrimoniale et culturelle qui les caractérisent.

Localiser les musées sur la carte interactive du site Mémoire des hommes.

Deuxième acteur culturel de l’Etat, le ministère des Armées conserve un vaste patrimoine culturel qu’il entretient et valorise afin de permettre au plus grand nombre d’y avoir accès et, à travers lui, de mieux faire comprendre les enjeux passés, présents et à venir de l’institution militaire. Au sein de la Direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA), la délégation des patrimoines culturels (DPC) est chargée de la politique culturelle du ministère. Elle met en réseau les différents acteurs et assure la politique d’animation et de valorisation de l’ensemble de ces patrimoines.

Edition 2019 festival musées (em)portables
Les 22 - 23 - 24 janvier 2019
En savoir plus

Publié le 7 novembre 2018

Merci et félicitations à tous les annotateurs !

Vous êtes nombreux à réaliser les indexations à partir du lieu de naissance des soldats décédés.

Combien de départements français intégralement couverts par l'indexation ? Combien de fiches encore à annoter pour chaque pays ?

Cette actualité répond à vos interrogations.

Derrière cette immense réussite se cachent des femmes et des hommes passionnés et assidus qui, sur leur temps personnel, participent à l'enrichissement du patrimoine archivistique national. Jusqu'à l'indexation de l'ultime fiche, Mémoire des hommes vous présentera le portrait de quelques-uns de ces nombreux indexeurs. Aujourd'hui, rencontrez Jean-Claude Renard, à qui Mémoire des hommes a posé quelques questions :

Nom : Renard
Prénom : Jean-Claude
Pseudonyme : @jcrenard2
Département : 95
Nombre d'indexations au 26/01/2018 : 13 550
Rang d’annotateur : 24 sur 2349

Vous avez effectué à ce jour un nombre conséquent d'indexations. Quelles sont les raisons qui vous ont amené à participer à cette campagne ?

Deux raisons motivent ma participation à la campagne d’indexation collaborative.
Tout d’abord, je souhaite rendre un hommage à tous les combattants de cette guerre à laquelle mes deux grands-pères ont participé. Mon grand-père paternel a servi dans l’artillerie au 210^e régiment d’artillerie de campagne. Il a combattu en Champagne, en Argonne et dans la Somme. La société d’histoire de sa commune, le Châtelet-en-Brie, lui a dédié une page web sur son site internet.
Mon grand-père maternel a combattu dans l’infanterie, successivement au 36^e RI, au 74^e RI et enfin au 24^e RI. Il a participé à la bataille d’Artois, puis celle de Verdun où il a été déclaré disparu en juin 1916 au bois de la Caillette. Il avait, en réalité, été fait prisonnier et interné en Allemagne puis en Suisse.
L’autre raison est ma volonté à participer à l’enrichissement de cette base de données des soldats morts durant la Première Guerre mondiale, afin d’en permettre une exploitation de multiples façons par tout public (étudiants, chercheurs, grand public).

Beaucoup d'indexeurs ont leurs propres habitudes d'indexation. Avez-vous des motivations particulières qui expliqueraient les vôtres ?

J’ai indexé les soldats de mon département d’origine, la Seine-et-Marne et du Pas-de-Calais d’où ma mère est originaire. J’ai également indexé ceux dont j’ai rencontré le patronyme  au fil de mes recherches généalogiques. Et je m’implique enfin beaucoup dans les différents défis initiés par Jean-Michel Gilot qui est à féliciter chaleureusement pour son rôle de chef d’orchestre.

Pouvez-vous nous en dire plus sur vous ? Votre parcours personnel a-t-il un lien avec la généalogie, les archives ou encore l'histoire ? 

Généalogiste amateur depuis plus de trente ans, puis bibliothécaire, et responsable d’un fonds spécialisé en généalogie, héraldique et histoire régionale, je suis aujourd’hui retraité.

Auriez-vous une anecdote concernant l’indexation collaborative, la généalogie, la recherche, l’histoire… à partager ?

Ce soldat décédé aux Meurissons le 8 janvier 1915 … marié en 1949 et divorcé en 1963 d’après les mentions marginales de son acte de naissance ! Il s’agit certainement d’une erreur de transcription des mentions marginales car la fiche matricule confirme le décès au 8 janvier 1915.