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 C'est dans ce quartier, qui abrite une école militaire à partir de 1871, que les jeunes officiers tel que Foch, devenu Maréchal de France et d'Angleterre, se perfectionnèrent dans l'art équestre.

Le manège Sénarmont du nom d’un général est construit en 1807, avec des écuries qui entourent la cour du Carrousel, dite cours carrée, construite sous Louis XIV entre 1784 et 1785, avec pour fonction d’être la petite écurie du roi.

Le bâtiment a une charpente suivant le modèle de l’invention en 1551 de Philibert Delorme, en une seule voûte. Le manège a une longueur de 66 m, et une largeur de 20 m. Sa charpente en châtaigner repose sur une corniche portant une sablière recevant la base des cerces. Toute l’architecture est composée de sablières, arbalétriers, cerces, mais également de nombreuses fermes, liernes, mortaises dont l’abondance est significatif de l’importance de l’ouvrage.

Jusqu'en 1870, ces bâtiments abritèrent les maisons militaires des rois de France, puis celle de l'empereur Napoléon III. Sous la Troisième République, le quartier du Carrousel fut mis à la disposition de l'école d'artillerie. Pendant cette période fut construit le manège Drouot, du nom du major général de la Garde impériale.

Le quartier est abandonné au début de la Seconde Guerre mondiale, puis il abrite l’école nationale d’équitation. En 1973 l’Ecole, autonome, prend le nom de Centre sportif d'équitation militaire.

Corps de l'arme blindée cavalerie, l'Ecole est subordonnée, depuis le 1er septembre 1976, au Commandement des écoles de l'armée de terre devenu Commandement des organismes de formation de l'armée de terre en 1993.